D'après les autorités népalaises, le bilan total s'élève à neuf morts et six disparus.
A ce stade, quatre Français sont décédés, tandis que "deux de nos compatriotes sont toujours recherchés", a déclaré Hélène Conway-Mouret, ministre déléguée chargée des Français de l'étranger lors d'un point de presse. "Trois autres de nos ressortissants ont été transportés hier (dimanche) par hélicoptère dans un hôpital de Katmandou" et devaient être rapatriés ce lundi vers la France, a-t-elle ajouté. La situation était "évolutive, notamment en raison des conditions atmosphériques".
L'avalanche, selon le communiqué de Mme Conway-Mouret, s'est abattue entre 3h et 5h locales dans la nuit du 22 au 23 septembre. Les camps n 2 et 3 ont partiellement été emportés, tandis que les alpinistes présents au camp de base, plus bas, n'ont pas été affectés.
Le Manaslu, qui culmine à 8.156m, est le huitième plus haut sommet du monde, dans le nord du Népal. L'avalanche est survenue aux environs de 7.000m, frappant les campements où dormaient quelque 25 alpinistes français et étrangers, selon un responsable de la police népalaise, Basanta Bahadur Kuwar.
Les autorités tentent de déterminer le nombre d'alpinistes présents lors de l'accident, afin d'avoir un compte exact des victimes.
Les recherches ont été arrêtées selon des informations remontées du camp de base par les guides, car on considère qu'il n'y a plus d'espoir de retrouver les disparus, a déclaré Christian Trommsdorff, à la presse, à Chamonix.
Quatre alpinistes français - deux guides de Chamonix et deux clients - ont ont péri dans l'avalanche survenue dimanche sur le Manaslu. Deux autres Français, un guide et un client, sont portés disparus ainsi qu'un Canadien, selon Christian Trommsdorff du Syndicat National des Guides de Montage.
Parmis les Français il y avaitentre autre, Rémi Lecluse, skieur de l'extrème qui voulait être le premier homme à descendre le Manaslu à skis et sans oxygène avec son ami Grégory Costa, moniteur de ski à Courchevel.